Aston Martin DB6

Essai Aston Martin DB6 – Châssis 002

De la DB4 à la DB6, l’évolution des Aston Martin vers le luxe et le confort a été dominante. Malheureusement, cela s’est fait au détriment du sport et pour les fidèles clients de la marque le crime de lèse-majesté n’est pas loin. Malgré les apparences, la DB6 est bien plus qu’une simple évolution des DB5. Elle reste le dernier maillon d’une longue lignée démarrée en 1958…

A l’époque, Aston Martin est loin d’avoir la même réputation qu’aujourd’hui. James Bond n’est pas encore venu mythifier l’image de marque et la DB2/4 souffre d’un style suranné et de performances de second plan… David Brown, alors à la tête de l’entreprise, lance toutes ses forces dans un nouveau produit : la DB4. Toute nouvelle, dotée d’une carrosserie en aluminium magistralement dessinée par Touring et motorisée par un nouveau et puissant 6 cylindres signé Tadek Marek, la DB4 donnera ses lettres de noblesse à la marque.

En dépit d’un empattement rallongé de 9 cm et d’une longueur totale de 4,62 m, la DB6 n’accuse que 8 petits kilogrammes supplémentaires face à la DB5. Mécaniquement, rien ne bouge : le long capot avant s’ouvre toujours sur un magnifique 6 cylindres en ligne de 4 litres de cylindrée, tout en alliage et doté de deux arbres à cames en tête. Une magnifique pièce d’ingénierie qui aura d’ailleurs remporté les 24 heures du Mans en 1959. Dans sa version standard, soit alimenté par 3 carburateurs SU, il développe 286 chevaux. Aston Martin proposait également une version Vantage à 3 carburateurs Weber de 325 chevaux.

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