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La Fiat Barchetta, un futur Classic

La Fiat Barchetta est un charmant roadster qui en offre énormément pour pas trop cher. Desservie par son logo jugé « populaire », elle a pourtant toutes les caractéristiques de la bonne affaire !

En marge de voitures populaires, Fiat (pour Firme italienne des automobiles de Turin) a toujours proposé des autos plus « funs » et sexy. Bien sûr, le spider est une longue tradition qui remonte aux années 60 (avec les 850 et 124), et ce jusque dans les années 70 (Fiat X1/9 signée Bertone). Au milieu des années 90, la gamme est à nouveau complétée par deux modèles « forts en gueule » : le coupé lancé en 1994, assemblé par Pininfarina mais dessiné par un certain Chris Bangle (désormais en charge du style BMW) et la séduisante Barchetta, apparue en mai 1995. Plus de 13 ans après sa sortie, force est de constater que le charme opère toujours. Adepte bien avant l’heure d’un style néo-rétro qui fait fureur aujourd’hui (VW New Beetle, nouvelle MINI et… Fiat 500 !), la Barchetta évoque les petits cabriolets des années 60, avec son gabarit contenu et son look vintage. Ainsi, elle ose les phares carénés sous une bulle et des galbes sensuels, mis en valeur par le déhanchement des ailes arrière.

Quant au profil, il est joliment souligné par une nervure qui ondule là où il faut pour renforcer le dynamisme de la ligne. Enfin, quelques détails font mouche, comme les feux arrière affleurant la carrosserie, ou encore les discrètes, mais esthétiques, poignées de porte en aluminium. Presque seule au monde sur le marché en 1995 où elle n’avait que comme principales rivales les Mazda MX5 et MG-F, la Barchetta n’a pas su évoluer suffisamment en profondeur pour résister à la déferlante de modèles plus jeunes, dotés pour la plupart des innovants toits rigides escamotables, donc plus polyvalents à l’usage (Peugeot 206 CC lancée en 2000). Pourtant la Barchetta, équipée seulement d’une traditionnelle capote manuelle souple, s’est bonifiée au fil des ans, à l’occasion notamment d’un léger restylage opéré en juin 2003. Cela s’est traduit par l’adoption d’un bouclier avant entièrement redessiné (toujours peint couleur carrosserie), avec une prise d’air majorée en guise de calandre séparée par le logement de la plaque minéralogique. Quant aux antibrouillards, ils trouvent leur place dans de petits logements, situés sous des clignotants désormais blancs et ronds (et non plus oranges et pentagonaux).

Pour ce qui est de l’arrière, il se distingue par l’apparition de la malle du coffre d’une dorsale centrale intégrant un troisième feu stop (absent des premières générations). L’intérieur, presque inchangé, voit tout de même sa finition s’améliorer (ajustages plus précis, assemblages plus rigoureux et matériaux un peu plus valorisants), et la dotation de série s’enrichit dès la version de base de nouveaux équipements (double airbag à la place d’un seul côté conducteur, ABS et verrouillage centralisé désormais de série, lecteur-CD à la place d’une radio K7…). Si la version Pack comporte un équipement plus riche sur les premiers modèles (finition qui est devenue le modèle de base en février 1999), elle présente peu d’intérêt face aux versions restylées, surtout si l’on opte pour une jolie finition Europa apparue en fin de carrière, bénéficiant d’un équipement pléthorique (clim manuelle, sellerie cuir, jantes en alliage, hard-top couleur carrosserie…). Disparue du catalogue sans tambour ni trompette courant 2005, la gamme Fiat est toujours orpheline d’un petit roadster semblable à la Barchetta, à la fois séduisant et bon marché. Aujourd’hui, cette Fiat continue de faire rêver en occasion, où elle se dégote à des prix vraiment très attractifs. De quoi espérer vivre à deux une belle « Dolce Vita » à l’Italienne !

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